mardi 13 avril 2010

Francia, los chocolates y yo... o lo que es lo mismo: la femme chocolat / La France, les chocolats et moi...ou autrement dit: la femme chocolat

Es un hecho que mi adicción al chocolate la traje desde México. Es un hecho también que al venir a Francia las cosas, en vez de mejorar, empeoraron.

C'est vrai que mon addiction au chocolat je l’ai emportée avec moi du Mexique. Ils n'est pas moins vrai qu'aussi, depuis mon arrivée en France, les choses au lieu de s’améliorer se sont plutôt empirées.

A una semana del famoso “lundi de Paques” -día feriado, hay que decirlo-, me es difícil no pensar sin remordimiento en las cantidades industriales de chocolate que, a lo largo de poco más de tres años, he venido consumiendo.

A une semaine du célèbre “lundi de Paques”, il m’est difficile de penser, non sans remords, aux quantités industrielles de chocolat qu’au cours de un peu plus de trois ans, j’ai pu consommer.

Y es que, como resistir a todas esas lindas -o no tan lindas- cajas de chocolate que con cualquier pretexto se empilan en el super a lo largo del rayon especial Navidad-14 de febrero-Pascua-día de las Madres y/o similares y conexos? Sin contar con la publicidad que aún sin ver la tele termina por acosarte... Ni con los enchocolatados regalos provenientes de diversos conocidos y hasta las compras impulsivas con la “injustificación” de que "qué tanto es tantito?"

Mais, comment ne pas succomber à toutes ces jolies boîtes -ou même pas si jolies- de chocolat qu’avec n’importe quelle excuse s’empilent au supermarché au long du rayon spéciale Noël-14 février-Pâques-fête des mères et/ou tout un autre événement de la sorte ? Sans parler de la publicité que sans nul besoin de regarder à la télé, finit par te rattraper… Ni des cadeaux-chocolats offerts par les amis ou encore les achats compulsifs « injustifiés » du fait que ce n’est juste qu’un tout petit peu ?

Y los reportajes donde los “maîtres chocolatiers” exponen sus más extravagantes esculturas finamente realizadas con cacao de excelente calidad... Y las fuentes donde mana el suculento elixir otrora moneda de cambio... Y el pequeño que viene acompañando el café... Y el que viene envuelto en pasta de hojaldre...El que se reduce a polvo, el que se cubre de oro, el que envuelve, se mezcla, se funde o se disuelve en cuanta cosa se nos ocurra. Reinventado, negro, blanco, con leche, con almendras, con nieve o en jarabe, macizo o hueco, vacio o con relleno. Industrial, artesanal y hasta casero.

Et les documentaires où les maîtres chocolatiers exposent leurs plus audacieuses sculptures finement réalisées avec du cacao de qualité hors pair… et les fontaines d’où jaillit comment par magie cet élixir délicieux autrefois monnaie d’échange… et le petit qui accompagne le café… Et celui du pain au chocolat au p’tit déj... Ou celui réduit en poudre, celui recouvert d’or, celui qui enrobe ou se mélange, à fondre ou à dissoudre avec à peu près tout et n’importe quoi. Réinventé, noir, blanc, au lait, aux amandes, dans la glace ou en sirop, entier, creux, pur ou praliné. Industriel, artisanale et même fait maison.

La cuestión del chocolate no radica en si se come o no sino más bien, con qué pretexto, en el cómo y bajo qué forma. Cuando? No importa, basta con que se tenga a la mano.

La question du chocolat n’est pas savoir si l’on le mange ou pas, mais plutôt avec quelle excuse, comment et sous quelle forme. Quand? Peu importe, il suffit juste de l’avoir à portée de main.

Pero por qué pensar en el chocolate justamente en Pascua? Acerca de esta tradición en estas tierras galas aún hay dos misterios que no resuelvo: de dónde carajos sale el conejo de pascua? Y, a quién se le ocurrió que para festejar la Resurrección de Cristo hay que regalar  chocolates, pero sobre todo comerlos hasta por los codos?

Mais pourquoi donc, penser au chocolat justement à Pâques? A propos de cette tradition dans le territoire gaulois il y a encore deux mystères qui m’intriguent: d’où diable est sorti le lapin de pâques  Et, qui a eut l’idée de que pour bien fêter la Résurrection du Christ il fallait s’offrir des chocolats, mais surtout les manger sans retenue?

Sin embargo, al final, con la envoltura dorada que el viento arrasta sobre la mesa, también se van la preguntas. Qué importa todo lo que se ha dicho y queda por decir acerca del chocolate? Lo que cuenta es que, con todo, no puedo vivir sin él...

Pourtant, à la fin, avec l’emballage doré que le vent traîne sur la table, les questions s’envolent aussi. Peu importe ce qu’on a dit ou reste à dire à propos du chocolat. Ce qui compte est-ce que, malgré tout, je suis incapable de vivre sans…



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