vendredi 30 novembre 2012

Pero entonces, en dónde estaba? / Mais alors, j'étais passée où?

Ahora que he retomado mi blog, pienso en todas esas cosas que han cambiado tanto desde que dejé de dar signos de vida. Ciertamente la culpa de un poco de flojera y falta de inspiración, pero no solo eso.

Maintenant que j’ai repris mon blog, je repense à ces choses qui ont bien changé depuis tout ce temps où je n’ai pas donné le moindre signe de vie. Certainement la faute à un peu de flegme et d'un manque d’inspiration, mais pas que.

Hace 20 meses -super pesados- que Petit Monstre llegó a mi vida -nuestras vidas- en una gélida tarde de febrero. Hecho que, sin quererlo, al final me curó de mi adicción al chocolate -otra de las maravillas del embarazo- sin que decida todavía si es algo bueno o malo porque estamos hablando del CHOCOLATE! Delicioso manjar, sobre todo en estas tierras.

Ça fait 20 mois -hyper chargés- que Petit Monstre est debarqué dans ma vie -nos vies- un glacial après midi de février. Fait qui, d’ailleurs, m’aura finalement guéri de mon addiction au chocolat -encore une des multiples joies de la grossesse- sans que j’arrive à me décider si c’est une bonne ou mauvaise chose car on parle bien du CHOCOLAT quand même! Met délicieux, surtout par ici.

No sacrificaré mi blog ante el altar de la maternidad, la web está tan llena de bebés a la moda, biológicos, geek, princesas y cuanto se les ocurra que no me da la gana de venir a dar los detalles de su último vómito o de si acabo de tomarnos una foto posando como si fueramos siameses. No, no vendré a dar consejos ni sermones de cómo hacer esto o aquello, cómo podría? Para nada soy una madre perfecta, tanto que incluso mis libros de cabecera, casi mi Biblia, son: “El embarazo de las perezosas” y “Recién mamá y perezosa”, libros que recomiendo ampliamente porque me simplificaron las cosas y me hicieror reir bastante -Marabout*, otra vez gracias-. Sin embargo, soy madre et no puedo simplemente dejar pasar la oportunidad de divertirme escribiendo acerca de cosas banales, insignificantes si quieren, pero que a más de alguno le arrancará una sonrisa.

Je ne sacrifierai pas mon blog devant l’autel de la maternité, le net est tellement saturé des bébés mode, bio, geek, princesses et tout ce que l’on voudra que je n’ai pas du tout envie de venir décrire la consistance de son dernier vomi ou encore si je viens de nous prendre en photo en posant comme si nous étions des siamois. Non, je ne viendrais pas donner des conseils ou faire des leçons de morale, comment le pourrais-je ? Je suis loin d’être une mère parfaite, même que mes livres de chevet, voir ma bible, sont : « La grossesse des paresseuses » et « Jeune maman et paresseuse » livres qui, d’ailleurs, je recommande amplement, tellement ils m’ont simplifié les choses et le tout en me faisant rire -encore merci, Marabout-. Cependant, je suis bien une mère et je ne peux pas tout simplement laisser passer l’occasion de m’amuser en écrivant à propos de certaines petites choses, assez banales si l’on veut, mais qui feront sourire à plus d’un.

Amo escribir. Amo reirme de mi misma. Amo a Petit Monstre -evidentemente- y como él forma parte de mi vida no veo por qué no lo haría participar en mi blog de vez en cuando ;)

J’aime écrire. J’aime la dérision. J’aime Petit Monstre -cela va de soi- et puisque il fait partie de ma vie je ne vois pas où est le mal de le faire participer de mon blog de temps en temps ;)

Estén pendientes de la serie:  “Las pequeñas (y grandes) tribulaciones de una buena madre mexicana”

Alors, à suivre la série: « Les petits (et gros tracas) d’une bonne  mère mexicaine »


jeudi 29 novembre 2012

Nostalgia / Nostalgie

Ya era hora de retomar mi blog que había dejado abandonado desde hace un buen rato. Tenía que volver a escribir porque, incluso si parace banal, sigo teniendo mucho qué decir.

Il était grand temps de reprendre mon blog que j'avais abandonné depuis un petit moment. Il fallait que je me remette à écrire car même si cela peut paraître anodin, j'ai toujours des choses à dire.

El otoño me inspira de forma particular. Quizas sea por el cambio flagrante que tranforma el paisaje y lo prepara para recibir el invierno, siempre tan frío y gris. Una última oportunidad de disfrutar de bellos colores porque los árboles se visten suntuosamente de dorados y rojos. Y, cómo negar este ambiente un tanto melancólico que se extiende a medida que las hojas caen? Cuando van girando como en cámara lenta antes de posarse en el suelo y confundirse en un montón de hojas secas que el viento arrastrará?

L'automne m'inspire tout particulièrement. C'est peut être à cause du changement flagrant qui transforme le paysage et le prépare pour accueillir l'hiver, toujours aussi froid et gris. Une dernière chance de profiter des belles couleurs car les arbres s'habillent somptueusement de rouges et d'ors. Et puis, comment nier cette ambiance quelque peu mélancolique qui s'étale à fur et à mesure que les feuilles tombent? Quand elles tournoient comme au ralenti avant de se poser par terre et se confondre en un amas balayé par le vent qui les traîne?

Un otoño tan lejano de todos aquellos que pude conocer en Guadalajara pero con otro encanto porque este, además, está lleno de nostalgias.

Un automne bien lointain de ceux que j'ai pu connaître à Guadalajara mais avec un autre charme car celui-ci, en plus, il est imprégné de nostalgies.

He aquí uno de los poemas fruto de esta inspiración otoñal...

Voici un des poèmes fruit de cette inspiration automnal...

El viento del otoño 
se anuncia dulcemente,
acaricia mi espalda
con sus dedos fríos
y llena mis ojos
de hojas de oro y  rojos ardientes,
fragmentos de un sol que se cansa
y se deja llevar
en mil destellos sobre el Sena.

Pero el París que amo
jamás me hará olvidar
esa tierra de ocre, de arena y campos azules
en donde los listones de los vestidos
y los bordados de oro y plata
bailan en un torbellino de color
bajo el mismo sol del otoño.

Y en el fin del mundo,
el corazón desgarrado
en este remedo de exilio
canta de dolor al son del mariachi
mientras que un poema se dibuja en el cielo
entre nubes y recuerdos,
contando imagenes
-hechas de barro y de pasta de maíz-
que a pesar del tiempo y la distancia
nunca desaparecerán...

********
Le vent de l’automne
s’annonce doucement,
Il caresse mon dos
des ses doigts froids
et remplit mes yeux
de feuilles d’or et des rouges flamboyants,
des morceaux d’un soleil qui se lasse
et se laisse emporter
dans des reflets scintillants sur la Seine.

Mais le Paris que j’aime
jamais ne me ferait oublier
cette terre d’ocre, de sable et des champs bleus
où les rubans des robes
et les broderies d’argent et d’or
dansent dans un tourbillon de couleurs
sous ce même soleil automnal.

Et au bout du monde,
mon cœur déchiré
dans ce semblant d’exile
chante de douleur au son du mariachi
tandis qu’un poème se dessine sur le ciel
entre nuages et souvenirs
racontant des images
-faites de terre cuite et de pâte de maïs-
que malgré le temps et la distance
ne disparaîtront jamais…