vendredi 14 décembre 2012

Entre dos tierras / Entre deux terres

De vez en cuando hay personas que me hacen la misma pregunta, la de querer saber cual país es el mejor: México o Francia. A menos de aborrecer por siempre uno u otro, me declaro incapaz de escoger porque le tengo mucho cariño a mis “dos casas”. La respuesta que siempre doy –y aunque no sea la que quien hizo la pregunta esperaba- es que cada país tiene sus ventajas, y por supuesto, sus puntos malos.

De temps en temps il y a des gens qui me posent la même question, à savoir quel pays est le meilleur: la France ou le Mexique. À moins d’être complètement dégoûté à tout jamais de l’un ou de l’autre, je me déclare incapable de choisir car je tiens énormément à mes « deux maisons ». Ce que je réponds à chaque fois -et bien que ce ne soit pas la réponse à la quelle celui qui m’a posé la question s’attendait- c’est que chaque pays à ses avantages et, bien sûr, ses points négatifs aussi.

No hay sitio perfecto y no perderé mi tiempo haciendo una lista « contra y pro » de dónde es mejor vivir y por qué, sobre todo porque cada persona es diferente y tiene su propia percepción de las cosas, siendo así no podemos generalizar.

Il n’y a pas d’endroit parfait et je ne m’attarderai à  faire une liste « pour et contre » de où il fait mieux vivre et pour quoi, d’autant plus que chaque personne est différente et a sa propre perception des choses, donc, on ne peut pas généraliser.

No entiendo las ganas que tienen algunos de querer hacer competir dos países que no se parecen en nada. La expatriación es un asunto personal en donde intervienen distintos factores que van desde el carácter hasta las aptitudes y afinidades –entre otros- de cada quien, y el único punto en común es, quizas, que nunca es fácil, sobre todo al principio. Puede parecer sencillo dejarlo todo y empezar de cero en otro lugar, pero una vez dado el paso, pronto nos damos cuenta de que en realidad era más complicado de lo que pensabamos, y ahí, la capacidad de adaptación es una gran ventaja. 

Je ne comprends pas cette envie de certains  pour vouloir faire concurrencer deux pays qui ne se ressemblent point. L’expatriation est une affaire personnelle où jouent plusieurs facteurs qui vont du caractère aux affinités et compétences -entre autres- de chacun, et le seul point commun est, peut être, que ce n’est jamais évident, surtout au départ. Il peut paraître facile de tout quitter et recommencer à partir de zéro ailleurs, mais une fois franchi le pas, on se rend vite compte qu’en fait, c’était un peu plus dur que l’on ne croyait, et là, la capacité d’adaptation est un véritable atout.

He visto llegar a Francia -o a México- personas llenas de esperanzas… y regresarse al cabo de algunos meses. No sé qué pueda hacer la diferencia entre los que nos quedamos por mucho tiempo y los que no aguantan ni seis meses. Quizas es el hecho de contemplar lo duro que puede ser incluso antes de cruzar el Atlántico –y de aceptarlo a pesar de todo- o tal vez el hablar más o menos bien el idioma cuando llegamos a un país donde se usa uno distinto al nuestro. O entonces puede ser otra cosa, quién sabe?

J’ai vu des gens débarquer en France -ou au Mexique- pleins d’espoir… et répartir au bout de seulement quelques mois. J’ignore ce qui peut faire la différence entre ceux qui restons pour longtemps et ceux qui ne tiennent même pas six mois. C’est peut être le fait d’envisager combien ça peut être dur même avant de traverser l’Atlantique -et l’assumer malgré tout- ou encore parler plus ou moins bien la langue quand nous débarquons dans un pays où l'on parle une autre que la notre. Ou alors, peut être que c’est une autre chose, qui sait?

La verdad, hoy, ahora, en este preciso momento, es que extraño México horriblemente pero si estuviera allá, y bien, entonces es Francia la que me haría mucha falta. En cualquier caso tendré el corazón desgarrado, pero esa es la suerte del expatriado, de vivir con el alma compartida entre dos tierras...

La vérité, aujourd’hui, maintenant, tout de suite, c’est que le Mexique me manque affreusement mais si j’étais là bas, et bien, alors c’est serait la France qui me manquerait énormément. Dans tous les cas j’aurai le cœur déchiré, mais tel est le lot d’un expatrié, de vivre avec l’âme partagée entre deux terres…

2 commentaires:

  1. Y vaya que admiro tu valor mujer, sobre todo porque los mexicanos somos tan apegados a la familia. Yo no se si podría irme tan lejos de la mía.

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