jeudi 29 novembre 2012

Nostalgia / Nostalgie

Ya era hora de retomar mi blog que había dejado abandonado desde hace un buen rato. Tenía que volver a escribir porque, incluso si parace banal, sigo teniendo mucho qué decir.

Il était grand temps de reprendre mon blog que j'avais abandonné depuis un petit moment. Il fallait que je me remette à écrire car même si cela peut paraître anodin, j'ai toujours des choses à dire.

El otoño me inspira de forma particular. Quizas sea por el cambio flagrante que tranforma el paisaje y lo prepara para recibir el invierno, siempre tan frío y gris. Una última oportunidad de disfrutar de bellos colores porque los árboles se visten suntuosamente de dorados y rojos. Y, cómo negar este ambiente un tanto melancólico que se extiende a medida que las hojas caen? Cuando van girando como en cámara lenta antes de posarse en el suelo y confundirse en un montón de hojas secas que el viento arrastrará?

L'automne m'inspire tout particulièrement. C'est peut être à cause du changement flagrant qui transforme le paysage et le prépare pour accueillir l'hiver, toujours aussi froid et gris. Une dernière chance de profiter des belles couleurs car les arbres s'habillent somptueusement de rouges et d'ors. Et puis, comment nier cette ambiance quelque peu mélancolique qui s'étale à fur et à mesure que les feuilles tombent? Quand elles tournoient comme au ralenti avant de se poser par terre et se confondre en un amas balayé par le vent qui les traîne?

Un otoño tan lejano de todos aquellos que pude conocer en Guadalajara pero con otro encanto porque este, además, está lleno de nostalgias.

Un automne bien lointain de ceux que j'ai pu connaître à Guadalajara mais avec un autre charme car celui-ci, en plus, il est imprégné de nostalgies.

He aquí uno de los poemas fruto de esta inspiración otoñal...

Voici un des poèmes fruit de cette inspiration automnal...

El viento del otoño 
se anuncia dulcemente,
acaricia mi espalda
con sus dedos fríos
y llena mis ojos
de hojas de oro y  rojos ardientes,
fragmentos de un sol que se cansa
y se deja llevar
en mil destellos sobre el Sena.

Pero el París que amo
jamás me hará olvidar
esa tierra de ocre, de arena y campos azules
en donde los listones de los vestidos
y los bordados de oro y plata
bailan en un torbellino de color
bajo el mismo sol del otoño.

Y en el fin del mundo,
el corazón desgarrado
en este remedo de exilio
canta de dolor al son del mariachi
mientras que un poema se dibuja en el cielo
entre nubes y recuerdos,
contando imagenes
-hechas de barro y de pasta de maíz-
que a pesar del tiempo y la distancia
nunca desaparecerán...

********
Le vent de l’automne
s’annonce doucement,
Il caresse mon dos
des ses doigts froids
et remplit mes yeux
de feuilles d’or et des rouges flamboyants,
des morceaux d’un soleil qui se lasse
et se laisse emporter
dans des reflets scintillants sur la Seine.

Mais le Paris que j’aime
jamais ne me ferait oublier
cette terre d’ocre, de sable et des champs bleus
où les rubans des robes
et les broderies d’argent et d’or
dansent dans un tourbillon de couleurs
sous ce même soleil automnal.

Et au bout du monde,
mon cœur déchiré
dans ce semblant d’exile
chante de douleur au son du mariachi
tandis qu’un poème se dessine sur le ciel
entre nuages et souvenirs
racontant des images
-faites de terre cuite et de pâte de maïs-
que malgré le temps et la distance
ne disparaîtront jamais…
  

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